Dès les années 1910, Giorgio De Chirico développe une peinture « métaphysique », intuitive et révélatrice d’une atmosphère en plein chamboulement, au cœur d’une Guerre qui n’en finit pas de résonner d’ignominies et d’atrocités. Les multiples écarts formels et sémantiques que sa peinture va révéler induisent une accointance singulière avec le surréalisme naissant, dans l’inconsistance évidente d’une civilisation qui est en train de vaciller. Par une sorte de prémonition plasticienne, De Chirico préfigure ici la qualité transcendantale d’une peinture qui « pré-voit » l’inquiétante étrangeté d’une situation impossible - celle d’une Guerre qui semble sans fin -, anticipant en signes épars la quête existentialiste des années 1930. L’univers de Chirico s’élabore ainsi sur les discordances de son temps, qu’il parvient à traduire avec génie dans des compositions parfaitement agencées, où l’outil perspectif est dévoyé au service du sens ; ou de l’insensé de la Guerre
http://www.centrepompidou-metz.fr/en/de-chirico-metaphysique-de-la-guerre
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Love the extensive blog but can't see a follow button Emeline, is it hidden?
RépondreSupprimerEt Quis Amabo Nisi Quod Aenigma est?
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Bonne soirée, Emeline.